Dans le cadre de son offre de mobilité adaptée pour fluidifier les déplacements les jours de match de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Transvilles a initié les Valenciennois aux vélos en libre-service. Décryptage de cette initiative réussie avec Arnaud Meunier, Directeur marketing CTVH.

Un contexte exceptionnel 
Du 7 juin au 7 juillet 2019, Valenciennes est en effervescence ! Et pour cause, la plus petite ville hôte de la Coupe du monde féminine accueille six matchs de la compétition. Pour assurer le succès de cet événement, Transvilles a ajusté son offre de transport : hausse de la fréquence des tramways les jours de match, gratuité pour les détenteurs d’un billet de match, places gratuites dans les parkings relais … et mise à disposition de vélos en libre-service. « L’Agglomération a lancé un appel d’offre pour mettre à disposition des vélos en libre-service pendant la coupe du monde, précise Arnaud Meunier. L’idée était de créer une animation particulière pour cet événement mondial, mais aussi de tester cette solution écologique pour l’ancrer durablement à Valenciennes. Nous y avons répondu et avons gagné.» 

Flexibilité et simplicité: la combinaison gagnante 
Pour trouver le bon partenaire, Transvilles s’est rapprochée du pôle innovation du siège qui l’a orienté vers la startup danoise Donkey Republic. Avec sa solution flexible semi-floating et ses vélos de qualité, c’est le seul acteur qui a réussi à s’imposer dans la capitale aux côtés des Velib. L’atout phare de Donkey Republic, c’est les stations « virtuelles » géolocalisées dans l’application, qui permettent de prendre et de rendre son vélo. Un positionnement idéal entre les services de location de vélos en stations fixes accrochés à des bornes et les services de vélos dit flottants, c’est-à-dire sans station. L’autre attrait de Donkey Republic, c’est son système de cadenas intelligent qui ne peut se verrouiller et déverrouiller qu’avec l’application durant la location. « Nous avons acheté 70 vélos à Donkey Republic, qui gère la relation clients via son application, tandis que nous pilotons le projet sur place, souligne Arnaud Meunier. Nous en avons mis 50 à disposition et réservons les 20 restants pour la maintenance. Notre force, c’est d’avoir su capitaliser sur nos outils existants pour déployer cette solution. Nous n’avons pas créé de stations, mais utilisons les parkings vélos existants à forte capacité de stationnement, que nous signalisons via des poteaux ». C’est donc une solution attractive en termes budgétaire, car sans infrastructure onéreuse, mais aussi modulable avec la possibilité de créer facilement de nouvelles stations virtuelles. 

Vers une solution pérenne
Les premiers retours sont très positifs avec une forte adhésion du public. Pour preuve, à Valenciennes, chaque vélo est loué entre trois et quatre fois par jour, contre une moyenne nationale d’une fois et demie. Une réussite qu’Arnaud Meunier explique par quatre facteurs : un lancement au moment de la Coupe du Monde ce qui a permis de créer le buzz autour de cette nouvelle solution ; la période estivale, propice à l’utilisation du vélo ; une visibilité optimale avec un déploiement en centre-ville uniquement ; et une forte attente des Valenciennois, qui se réjouissent de voir enfin arriver chez eux cette offre très médiatisée.  « Cette solution devrait se pérenniser, conclut Arnaud Meunier. Selon moi, l’offre de Donkey Republic est la mieux adaptée aux villes de petite taille comme Valenciennes. Les élus ont compris que nous étions capables de les accompagner sur cette solution de mobilité douce. Apporter des solutions complémentaires pour prendre le relais du tramway après 21h et faciliter les transports dans les lieux moins bien desservis est au cœur de nos préoccupations. Pour se lancer dans une telle aventure, il faut y croire, bien se préparer en amont, choisir le bon timing et créer le buzz ! »

 

Pour plus d’informations sur l’opération à Valenciennes : https://www.youtube.com/watch?v=DSAwhIn9DJo&feature=youtu.be